L’encre offset à base végétale est une encre qui a fait son apparition sur le marché depuis peu. Elle a l’avantage d’être biodégradable, et donc respectueuse de l’environnement, contrairement à l’encre offset classique qui est particulièrement polluante lors de son utilisation pour les emballages alimentaires. Malgré cela, l’encre végétale n’est pas encore utilisée par toutes les imprimeries puisqu’elle demande un certain investissement financier.
Il faut savoir que la composition de l’encre offset à base végétale est sensiblement la même que celle de la classique encre offset. Toutefois, les huiles minérales sont remplacées par des huiles végétales qui sont bien plus respectueuses de l’environnement. Sont surtout utilisées l’huile de lin, de soja et du bois de Chine. Il est à noter que les encres végétales contiennent aussi des matières premières végétales qui sont renouvelables, dont les résines, le sucre, l’amidon ou encore la cellulose. Pigments, additifs et siccatifs viennent compléter la composition de l’encre végétale.
L’encre offset à base végétale peut avoir bien des avantages. En effet, elles sont plus simples à transférer ce qui permet d’obtenir des couleurs brillantes et plus intenses. L’encre végétale a également l’avantage de permettre une meilleure stabilité eau/encre ainsi qu’un meilleur séchage sur différents papiers. Il est à noter que les composants de cette encre permettent une réduction de la consommation d’encre et de papier, un meilleur recyclage ainsi qu’une réduction des composés organiques volatiles.
Ces chartes sont utilisées et/ou connues par toutes les personnes qui sont dans le domaine de l’impression ou de la conception graphique. Il y a aussi des chartes simulant la même couleur sur un papier mat, semi-lustré ou encore lustré puisque selon le type de papier, la même couleur sort différemment. Même si les couleurs Pantone servent de référence, les encres utilisées pour les composer s’utilisent seulement dans l’impression offset (presse à feuilles et presse rotative). Lorsque l’on a de l’impression en quatre couleurs « process » (CMYK) à faire, une couleur équivalente composée de cyan, magenta, jaune et noir est alors de mise. Cela occasionne parfois de mauvaises surprises. Il est donc important de savoir quel type d’impression on utilise pour pouvoir s’assurer du résultat.
Heureusement, pantone a fait des palettes dont une palette qui s’appelle « Color bridge » qui permet de voir la conversion d’une couleur Pantone en CMYK avant même d’aller en impression, il est donc possible d’avoir une idée de la couleur une fois convertie. De plus elle donne aussi la recette de conversion de la couleur en RGB/RVB et le code HTML pour le Web. Lorsque l’on imprime avec un procédé numérique (impression laser), il est possible de « matcher » la couleur, mais aucune garantie ne peut être faite. C’est encore plus problématique avec votre imprimante de bureau.
Lorsque l’on veut avoir une couleur bien précise, l’impression offset en Pantone est la solution la plus fiable. Par contre, il est important de savoir que lorsque l’on imprime en Pantone, et que l’on a plus de 2 couleurs, il est très souvent plus économique d’accepter la conversion et d’imprimer en CMYK.
De trois plaques thermiques sans chimie sont nés deux principes d’utilisation. AGFA utilise une unité de rinçage puis gommage afin de stabiliser l’insolation. KODAK et Fuji ont déplacé cette opération sur la presse en sollicitant le système de mouillage du groupe d’impression.
La simplicité d’utilisation procure une réelle rentabilité car les opérateurs et les presses se concentrent sur leur travail.
Au-delà de ces consommations, des solutions sont déjà présentes pour préserver l’environnement et maintenir la rentabilité de l’atelier. De plus les opérateurs prépresse s’occupent enfin et uniquement de ce qu’ils aiment : les fichiers.
La qualité d’impression reste la référence en résolution avec de 1 à 99 % du point de trame reproduit. Cependant, les réglages des lasers thermiques n’utilisent presque pas le pourcentage de différence avec le violet. En effet, ce 1% peut générer des remontés de fond parasite. Défaut invisible sur les écrans et les épreuves, ils ne peuvent s’anticiper que par une analyse précise du fichier tramé à la 2540dpi.
La plaque Offset est une surface généralement en aluminium de 0,15 à 0,40 millimètres d’épaisseur recouverte d’une couche chimique sensible. Elle est dans un premier temps insolée, gravée ou encore exposée afin de reproduire les visuels et textes à imprimer. Elle sera montée ou calée sur la presse offset pour transférer l’encre sur le papier. La qualité de la plaque et de son insolation sont déterminantes pour une impression optimale et ici la non-qualité se paie cash, sous forme d’avoirs.
Lorsque vous composez une teinte quadri en aplat, il est préférable lorsque c’est possible de se contenter de 3 primaires sur 4 : vos teintes seront plus pures et plus faciles à reproduire. Enfin sur les aplats de demi-tons (fond beige par exemple), évitez les écarts inférieurs à 20% entre Cyan, Magenta et Jaune, la teinte sera plus uniforme et reproductible au fil du temps.
Pour vos aplats de noir la seule couleur Noire n’est pas suffisante (elle est plus proche d’un gris anthracite). Nous vous invitons donc à créer une couleur spécifique composée de noir à 100 % et de Cyan à 30 %.
Cette technique de soutien de noir mettra en valeur vos aplats noirs, en les rendants plus denses et plus profonds sans surencrage.
Afin d’éviter des problèmes de maculage lors de l’impression ou lors du façonnage, il convient d’être attentif à la charge d’encre. En matière d’impression offset feuille, il est recommandé de ne pas dépasser une charge d’encre de 300% pour un papier couché et de 280% pour tout autre papier.
Pour connaître le taux d’encrage, il faut additionner toutes les valeurs primaires. Dans Acrobat il existe un menu permettant de mettre en évidence les taux trop élevé. Dans photoshop, il suffit de modifier les options de la palette « infos » pour pouvoir lire cette valeur avec la pipette. Pour corriger ce type de défaut sur les images, le recours à un profil icc adapté est souvent la solution. À défaut, nous corrigerons automatiquement les éléments graphiques pour ramener le TAC à 300%.
Pour éviter d’obtenir un bleu trop violet, nous vous conseillons de respecter un écart de 30 % dans le benday, Cyan/Magenta.
Les valeurs indiquées ci-dessous donnent d’excellents résultats.
Si vous fabriquez votre jaune en mode RVB assurez-vous que la valeur bleue soit à 0. Lors de la conversion en quadrichromie le bleu va devenir Cyan. À l’écran, vous aurez l’impression que votre jaune n’a pas été altéré alors qu’en réalité, l’impression révèlera qu’il s’agit d’un vert.
Les valeurs indiquées ci-dessous donnent d’excellents résultats (aucune ne dépasse un TAC de 300%)
S’il y a bien une couleur difficile à obtenir en quadri c’est bien la conversion du pantone orange 021, même avec des valeurs quadri ajustées le orange ne sera jamais aussi lumineux que la nuance pantone.
Pourquoi ?
Grâce au choix très sélectif des vieux papiers de récupération, peu encrés, et à la technologie de désencrage à la pointe de la modernité, les papiers recyclés offrent la même blancheur et les mêmes performances d’impression qu’un papier à fibres vierges, pour une parfaite reproduction des couleurs.
Le Pantone permet de fournir aux imprimeurs la gamme la plus large de couleurs pures. Elles seront utilisées en fonction d’impressions le plus souvent en aplat ou éventuellement tramées.
Précision Les couleurs Pantone sont plus vives, plus précises et plus nettes.
La quadrichromie, CMYK (CMJN en français) est un procédé d’impression permettant de reproduire des images à partir de 4 couleurs : le cyan, le magenta, le jaune ou yellow et le noir (key en anglais).
Précision Le CMJN autorise une gamme chromatique plus large grâce aux multiples combinaisons possibles.
Usage
Communication institutionnelle, impression commerciale, branding.
Avantages
• Fiabilité des couleurs, couleurs vives et précises.
• Aplats parfaits, sans trame.
Quel est le meilleur choix ?
Si vous devez reproduire une couleur précise sur plusieurs supports avec un haut degré d’exigence, il est recommandé d’utiliser des couleurs Pantone.
Usage
Publicité, journaux, magazines, brochures.
Avantages
• Possibilité de reproduire quasiment toutes les couleurs
• Rapidité d’impression
• Rapport qualité / prix
Quel est le meilleur choix ?
Si vos niveaux d’exigence sont moindres, ou si vos documents ont une durée de vie limitée, optez pour l’impression CMJN.
ASTUCE
Afin d’optimiser vos coûts et reproduire des visuels, vous pouvez combiner un ton Pantone avec une impression quadrichromie !
L’industrie papetière est responsable de la déforestation
FAUX. La forêt française s’accroît chaque année de 25 000 hectares.
Les papetiers se désintéressent totalement de l’écologie.
FAUX. L’industrie papetière est la première industrie de recyclage en France.
Les usines de fabrication de papier rejettent de l’eau polluée.
FAUX. Chaque usine comprend une station d’épuration. L’eau est épurée avant d’être rejetée dans le milieu naturel.
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